L’ouverture Immo à la bonne porte – 25 avril 2022
Bonjour et bienvenue à tous pour cette septième édition de nos actualités immobilières hebdomadaires !
Notre objectif est de vous faciliter l’accès à l’information en vous offrant la synthèse des actualités du monde de l’immobilier.
Alors, nous vous donnons rendez-vous toutes les semaines pour capter l’essentiel ! 🙂
Vers une revalorisation record des loyers en 2022
L’indice de référence des loyers constitue la référence pour la révision des loyers. Il sert à fixer les limites des hausses annuelles des loyers que peuvent exiger les propriétaires. Il correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’indice des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. La situation en matière de logement pourrait se tendre pour certains locataires. Il faut s’attendre à une hausse des loyers en 2022. Les revalorisations pourraient atteindre des records. Le dernier indice publié le 15 avril dernier affiche +2,48% (contre 1,61% au même trimestre l’année dernière). Cette hausse s’explique donc par l’inflation actuelle. Le propriétaire n’est pas obligé de faire cette révision de loyer, en revanche s’il l’a fait il doit la faire à date anniversaire du bail ou à la date inclut dans celui-ci.
La finance verdit l’immobilier
En France, l’immobilier pèse pour 30 à 40 % des émissions totales de gaz à effet de serre : les marges de progression sont donc élevées pour ce secteur d’activité particulièrement pollueur. Alors que celui-ci dispose de nouvelles solutions de construction et de gestion plus propres, le niveau de maturité de ses différents acteurs en matière de pratiques responsables est encore très hétérogène.
Aujourd’hui plus que jamais, le sujet de l’environnement est à l’honneur. L’immobilier doit donc se plier aux futures règles et objectif pour rester dans la course. L’adoption de ces nouveaux outils financiers a d’abord relevé de pratiques de marché, sans qu’aucune contrainte réglementaire n’oblige qui que ce soit à y recourir. Cela explique l’avancée très rapide de certains acteurs, soucieux de leur image et probablement visionnaires, et le retard d’autres, historiquement très émetteurs de CO2 à l’instar des cimentiers. Les organisations devraient trouver de nombreux avantages – outre la réduction des émissions de leur parc immobilier – à opter pour ces solutions de financement. Bien souvent, les émissions obligataires durables obtiennent des taux d’intérêt plus avantageux que les émissions classiques et bénéficient d’une meilleure liquidité sur les marchés. Evidemment, ces types de financement constituent par ailleurs un argument de communication et de marketing apprécié des entreprises, notamment lors des appels d’offres.
Plus d’infos : https://www.latribune.fr/partenaires/transformations-durables/quand-la-finance-verdit-l-immobilier-914502.html
Défiscalisation immobilière : quel dispositif choisir pour réduire son impôt ?
L’investissement immobilier peut être utilisé comme outil d’optimisation fiscale. Il existe, pour ce faire, différents dispositifs, dont le plus connu à ce jour est le Pinel. Mais d’autres dispositifs permettent notamment, d’investir dans de l’immobilier ancien de caractère (Malraux et monuments historiques). Néanmoins, en achetant sous ces dispositifs, certaines règles sont à respecter telles que mettre le bien en location pour des personnes dont les ressources ne dépassent pas un certain plafond, avec un loyer modeste, sur une certaine durée et ne pas le louer à un membre de la famille.
C’est pourquoi en fonction de votre projet, il faut faire appel à l’un de nos professionnels car chaque situation et chaque objectif sont différents, il trouvera ainsi le dispositif le mieux adapté pour vous.
Plus d’infos : https://investir.lesechos.fr/dossiers/tout-savoir-sur-la-declaration-des-revenus-2022/defiscalisation-immobiliere-quel-dispositif-choisir-pour-reduire-son-impot-2012628.php
L’immobilier face à la crise : fragiles équilibres
Les crises secouent la planète et affectent forcément différents secteurs d’activité. L’immobilier plus qu’un autre, est sensible à ces fluctuations, d’autant qu’il vit depuis quelques années de profondes mutations. L’immobilier est un marché vivant, sensible au monde qui l’entoure, aux fluctuations économiques, aux événements géopolitiques. Actuellement les biens sont rares. Les raisons de cette situation sont à la fois conjoncturelles et structurelles. Le télétravail est devenu une habitude, le confinement, une possibilité. Alors on veut de l’espace, des ouvertures, un horizon. Et pour l’obtenir, on est prêt à consentir à faire quelques kilomètres en plus. Et comme tout le monde veut la même chose, la quête se complique. Dans quelques jours, la France va entrer dans une nouvelle période
politique avec à sa tête, le président dont elle dispose déjà ou une autre. Les cartes de l’économie vont être redistribuées et l’immobilier en sera forcément impacté, lui qui bat au rythme de la vie.
Plus d’infos : https://www.lasemaine.fr/limmobilier-face-a-la-crise-fragiles-equilibres/
La vente d’église désacralisé se produit de plus en plus
Tabou pendant un temps, la vente d’anciens édifices religieux se fait de plus en plus. L’occasion de donner un second souffle à des bâtiments qui n’accueillent plus d’office et qui représentent un coût conséquent en entretien. Avoir des vitraux en guise de fenêtre, c’est le rêve de certains acheteurs lorsqu’ils acquièrent un bien qui servait autrefois, à célébrer la messe. Certains édifices religieux désacralisés sont vendus à des particuliers qui leur réservent une autre ambition. L’Église ne peut légalement pas contrôler, ce que devient son patrimoine une fois vendu. Mais le diocèse, lorsqu’il y a plusieurs projets de rachat, va privilégier ceux portés vers le collectif. Il y a 10 ou 15 ans, mettre ce type de bien sur le marché était inconcevable, la place de l’Église dans la société a bien évolué. Il y a moins de présence de chrétiens dans les églises, la communauté paroissiale a évolué pour aboutir à des regroupements.